Aujourd’hui, le vol commence en retard, et il est près de 16 h 40 lorsqu’on monte dans le cockpit. L’essence est au 1/4 du réservoir, mais le temps de faire le plein nous rapprocherait trop de la tombée de la nuit.
Bref, pas question d’aller faire les marioles, les décrochages attendront, on part faire des tours de piste.
L’objectif du jour est de travailler le toucher de la piste, c’est à dire de poser les roues en douceur…
Premier passage, c’est la première fois que je pose sans que Michel ait les mains sur le manche. D’ordinaire, il contrôle plus ou moins et souvent plus que moins ! Là, je crois arrondir mais ça pose brutalement, et l’avant en premier qui plus est (enfin, pour autant que je m’en souvienne).
En fait, lorsqu’on suit l’axe de pente normal, on descend (visuellement) assez raide sur la piste dans les deniers mètres. Au moment d’arrondir, il faut tirer assez fort, mais pas trop pour ne pas re-décoller !
Bref, c’est pas top, on repart.
En l’air, on regarde la neige sur les sommets et dans les bois, mais surtout le ciel car il y a du trafic. Un jet passe devant nous, on élargit le tour de piste pour laisser aux turbulences générées par son sillage le temps de se dissiper.
La mise dans l’axe est plus difficile, l’avion bouge un peu, mais on s’approche de la piste comme il faut. cette fois, Michel m’explique l’arrondi en tenant aussi le manche. Du coup, c’est loupé pour les sensations « à la main ».
Troisième et dernier tour, on se fait doubler par un monomoteur plus rapide, on fait un visuel sur un hélico qui vole au ras des pâquerettes (gelées) en bord de piste, et on pose.
Là, je tire plus, mais du coup à peine posé l’avion rebondit… Grrr, pas grave, je le repose mais c’est pas « propre ».
Michel semble content tout de même et me conseille de piloter avec juste le bout des doigts pour mieux sentir le manche. Ok, mais je crois que le Kiss Landing va demander encore quelques tours !
Avion ou ULM, la passion de voler se partage !
ça doit être génial PAPA !