Olivier 1 Mai 2010 En vol...1 commentaire

Aujourd’hui, l’objectif est de faire les deux dernières entrées-sorties de la CTR que je n’ai pas encore faites en solo.

Visite pré-vol, je m’aligne, décollage. Quelques secondes plus tard, Michel décolle dans Hôtel-Mike avec une cliente, forte de 435 heures de vol, qui vient faire quelques heures n’ayant pas volé depuis longtemps.

Impossible de voir Michel dans le rétroviseur (minuscule) du Cessna, mais la Tour de Nice me signale un trafic dans mes 4 heures, même direction… Rigolo. Vent calme, l’avion semblerait immobile, si le paysage ne se déplaçait pas. Pourtant, nous sommes à 90 noeuds, soit 166 km/h… A Fréjus, je bifurque au-dessus des étangs de Villepey, tandis que Michel, qui part sur Gap, monte à 3 500 pieds.

Pour suivre la suite des évènements, je vous ai mis la carte du vol,a vec en jaune le tracé de la première partie et en violet la seconde…

Le parcours vers WL en jaune, et le décollage avec sortie par WD en violet. On voit l'autoroute, survolée un coup au nord, un coup au sud.

En route pour Whisky-Lima

Pour rejoindre WL (Whisky-Lima) je dois remonter l’autoroute en restant au Nord de celle-ci. Puis, arrivé au bout du lac de St-Cassien, je suis à WL. Je quitte la fréquence de Nice, reprend celle de Cannes et demande une intégration au circuit en passant verticale de la tour. Il me reste à bifurquer plein Est vers le terrain. Pour ce faire, il fat passer assez près des reliefs (on ne peut pas monter au-dessus de 2000 ft dans cette zone) et forcément, ça remue pas mal. J’ai beau le savoir, je n’aime vraiment pas ça.

De plus, à cette altitude, le relief cache assez longtemps la piste, et il faut persévérer pour être certain d’avoir le bon cap.

Enfin, l’aérodrome apparaît. Descente vers 1500 pieds pour le passage à la verticale. je me loupe un peu sur la ressource et passe à 1300… Bah, vu que le circuit se fait à 100 pieds, ça fera ça de moins à descendre… Virage à gauche, intégration dans le tour de piste…En vent arrière, le contrôleur m’annonce que je suis N°1 et que je peux rappeler en finale.

Virage de base, finale, courte, posé, propre, avec vent de face. Remise de gaz, et je repars.

Pour mémoire, un illustration des étapes du circuit de piste.

Circuit de piste © chezgligli.fr

En route pour Whisky-Delta

Cette fois, je ne prends pas SW mais je monte à 800 pieds avant de virer à droite, de passer au-dessus du pont de chemin de fer d’Anthéor et de grimper à 2000 pieds en direction des Adrets. le point de sortie de la CTR est WD, le stade à l’ouest des Adrets. Ça gigote encore un peu, l’avion monte doucement.

WD passé, je quitte Cannes et reprend Nice. Direction le point Novembre (voir photo dans un article précédent) et je survole St-Cassien.

Point-Novembre, virage, je quitte à nouveau Nice, reprend contact avec Cannes et commence à me rapprocher de l’axe de piste.

La tour de Cannes me demande alors un 360° d’attente. Je m’exécute, même si je suis un peu gêné dans mon évolution par une colline proche. Fin du virage, je demande si c’est ok et on me demande d’en faire un autre. Bon, c’est reparti. Bien entendu, avec le relief proche, ça bouge pas mal, le virage n’a rien de reposant. Mais bon… c’est un exercice intéressant de toutes façons ! Fin du virage, je reprend ma route, quand un nouveau contre-ordre arrive : il me faut remonter plein nord pour laisser passer un trafic IFR. J’entends d’ailleurs la tour expliquer – en anglais – au pilote qu’il y a un trafic (moi) volant plein nord à la même altitude que lui. Même altitude ? Bigre, faut que je me vire de là ! Après 3 minutes plein nord et le survol de quelques golfs, je suis autorisé à revenir.

Finale sans problème, ça bouge un peu, je redescend à 100 pieds, les PAPI sont contents, la tour annonce du vent, 150° pour 5 à 10 noeuds. Bon, la piste étant orientée à 170, 150° signifient que c’est presque de face. Il faut se méfier du presque, mais ça va encore. par contre, le 5 à 10 noeuds, ça veut plutôt dire 7 à 12 et ça commence à faire.

Méfiant, je me présente donc avec un poil plus de vitesse que d’habitude. Au sueil de piste, la manche a air est bien horizontale, y’a largement plus de 10 noeuds. Bon, pas grave… Je descend, essaie de voir si la méthode vent de travers fonctionne. Non, inutile le vent est bien de face, je pose en douceur, ailes droites. Cool !

Roulage, je demande à aller à la pompe. Le contrôleur de la tour me dit :

– « Avec tous les tours et détours que vous a fait faire mon colègue, je comprends que vous en ayez besoin ! »

Je roule, mais personne à la pompe, il faut attendre le retour du camion citerne. Bon, la patience ayant des limites, je quitte la station après 20 min sans avoir pu faire le plein. La faute aux gros jets qui monopolisent le camion et mettent des plombes à remplir leurs immenses réservoirs.

Retour au parking 6, arrimage de Y-A, je quitte Mandelieu.

Aujourd’hui, je sais entrer et sortir par tous les points de la CTR, j’ai fait la moitié des heures de vol nécessaires pour emporter des passagers. Va falloir bosser le théorique, exam’ le 19 mai !!! Sur le graphique ci-dessous, on voit que, météo aidant, le nombre d’heures de vol augmente. le fait d’être en solo et de ne plus compter trop sur la disponibilité de Michel aide un peu aussi, il est vrai…

Nombres d'heures de vol en augmentation régulière... Merci la météo et les vols solo !

Un commentaire sur “Vol #20 : Deux doigts de Whisky !”

    marc
    mai 2nd, 2010 at 8:38

    Bon, alors si tu m’emmènes, BOSSE BIEN !!!!! ;-))))
    Sympas tes images, on visualise bien…
    J’ai fait du feu il y a deux jours, je me suis dit que tu allais peut être me voir ;-) !

Avion ou ULM, la passion de voler se partage !