ODVole

Après les derniers vols un peu agités, je me suis fait un vol sans histoires – ou presque – mardi matin.

Météo pas terrible, avec un ciel très voilé, et un vent annoncé montant dans l’après-midi. Je récupère Yankee-Alpha un peu plus tard que prévu, vers 10 h, et fais la visite pré-vol complète tout seul pour la première fois (y compris, donc, la vérification du niveau d’huile dans le moteur, dont Michel se charge d’ordinaire).

Essence aux 3/4, par sécurité je ferai bien le plein mais refus de la tour au motif qu’il y a trop de monde en attente à la station. Bah, il reste 2 h 30 d’autonomie, ça ira bien.

Décollage, vent calme, j’enchaîne avec deux tours de piste. Atterrissage vent de face ou calme, c’est facile comme tout après les sueurs froides de l’autre fois !

Du coup, je repars vers Sierra-Whisky. Je demande à la tour de me confirmer ma position, car les points ont changé en avril : Plus éloignés en mer qu’auparavent à cause des (riches) riverains, ils permettent une meilleure visibilité et de plus nombreuses solutions d’évitement. La contrôleuse me confirme ma position, passe sur la fréquence de Nice et longe la côte vers Fréjus.

Ça bouge un peu, mais je continue jusqu’à Saint-Tropez. Tout en répondant à la contrôleuse de ice qui me demande si je reste sur sa fréquence (St-Trop’ est à la limite de la SIV de Nice), je fais un virage en « S » pour pouvoir photographier un immense voilier. Du coup, je perds 200 pieds…

St-Trop', toujours magique avec ces vieux gréements...

Je repars, calé à 2000 ft, et j’essaie de repérer la maison de Marc aux Issambres. Coup de zoom, je crois bien que je l’ai, mais ça bouge pas mal à cet endroit, j’aime autant tenir le manche ! Tout compte fait, c’est pas la bonne, mais on la voit sur la photo… T’inquiète, Marc, le troisième passage sera le bon !

Je visais celle du milieu, en haut, celle de Marc c'est en bas, à droite... A refaire !

Retour sur Mandelieu en me faisant doubler par un Piper que j’ai vu décoller ce matin. Même altitude, mais trop loin pour qu’on puisse se faire coucou.

Ce Piper vole comme moi à 2000 ft... Ça fait haut, vu de profil ;-)

Je continue à 2000 ft, en passant par Delta-Roméo (dont je me fais également confrmer la position) puis intégration du circuit de Mandelieu.

Le point Delta-Roméo, plus loin de la côte, mais toujours aussi joli ;-)

Là, un pilote à qui la tour demande de confirmer le visuel sur mon petit Cessna répond qu’il me voit mais que je suis trop à droite du circuit. Etonné, je précise au contrôleur que je vire toujours au même endroit, mais que je suis en formation et que je n’ai rien contre le fait qu’on me donne des repères plus précis. « Bah, on verra ça sur papier, dit la tour ». C’est malin, j’y suis jamais monté, c’est pas pour me faire expliquer que je vole à côté de mes pompes !

Je fais un touch & go, puis nouveau tour de piste et le contrôleur (c’est plus la contrôleuse) me dit qu’il va me préciser où tourner. Bon, au final, y’avait pas un gros écart… Le truc, c’est que pour bien visualiser le point de virage, j’avais effectivement tendance à voler à droite de ce point. Bon, next time je le saurai…

Déjà une heure 30 de vol, je commence à avoir faim… J’hésite à faire une sortie par SW et à revenir par l’intérieur, à WL (le bout du Lac), ce qui serait sympa. Mais je vole depuis un moment, le vent monte et je préfère tester cette approche une autre fois… D’autant que pour affronter les turbulences entre WL et la verticale du terrain, mieux vaut être en forme !

Ce sera donc un complet, parfaitement exécuté (enfin, j’ai trouvé).

Roulage jusqu’à l’essence, je me gare – presque – parfaitement, le presque étant de l’orde de 5 cm sur la roue avant. Grrrr… Mais bon, c’est juste pour le fun, le TB20 stationné à ma gauche, et piloté par des gars en uniformes, est franchement à côté des clous…

Bien garé le Yankee-Alpha, hein ?

Le plein fait, je range Yankee-Alpha non sans mal, vu qu’un gugusse a placé son bi-moteur en face de « ma » place. Difficile de faire un créneau avec un avion, si petit soit-il… Je le manoeuvre donc à la main, remets tout en place, et part casser la croûte avec  Jean-Marc, le responsable du simulateur.