Olivier 16 Mar 2010 En vol...2 commentaires
Vol #11 : Décrochages !
Pas de solo aujourd’hui. Pourtant, il fait beau, mais le trafic est trop dense sur l’aéroport pour de tours de piste sereins. Les jets volant en IFR se posent en effet non-stop et c’est pas simple de faire de la radio. D’ailleurs, je ne serai pas très bon sur ce point-là aujourd’hui…
Quelques tours avec Michel, avec du vent un peu fort, je me sens particulièrement mauvais… Peut-être le fait de savoir que je ne volerai pas seul aujourd’hui ? M’enfin, ça passe quand même, je vous rassure… Mais on sent lorsque on est « dedans », et là, je suis un poil en retard partout. C’était p’têt bien qu’on fasse pas le solo aujourd’hui finalement !
Après ces 3 tours de piste, on va au-dessus de Saint-Cassien faire des décrochages. j’attendais ça depuis un moment, me demandant ce que les sensations allaient donner…
Pour ceux qui ne connaissent pas, voici la procédure : Après être monté à 3000 pieds, on met le réchauffe carbu (histoire que le carburant ne gèle pas lorsqu’on sera au ralenti) et on coupe les gaz. Manche en arrière, l’avion est maintenu en palier coûte que coûte. Forcément, il perd de sa vitesse.
Arrive alors le moment où on entend une petite sonnerie, qui indique qu’on ne se trouve qu’à quelques noeuds du décrochage.
En temps normal, il faut alors remettre les gaz, rendre la main et laisser l’avion redescendre un peu pour qu’il reprenne de la vitesse.
Là, pour l’exercice, on a fait traîner au maximum.
les premiers coups, le décrochage a été contrôlé aux gaz. Pas de grandes sensations dans la mesure où le Cessna 152 s’arrête quasiment en l’air sans basculer ni sur l’avant, ni sur le côté…
En revanche, Michel me montre ensuite comment récupérer le décrochage « au manche » et sans remettre de gaz.
Là, par contre, c’est sportif !
Imaginez : l’avion est quasi arrêté, le nez vers le haut, la sonnerie est ininterrompue, lorsque on pousse le manche en avant. l’avion pique du nez, on se voit piquer vers le sol, puis redresser… Ça vaut les montagnes russes ! On en fera un chacun comme ça, avant de rentrer.
Pur finir, un petit encadrement (panne au-dessus du terrain) que Michel agrémentera d’une obligation de me poser court. ce qui fait qu’en plus de me poser sans moteur, je dois me poser avec les pleins volets (40° au lieu de 20 habituellement) et donc avec une pente bien plus prononcée qu’à l’accoutumée… Bon, je m’en sors, mais c’étaient encore des sensations nouvelles…
Pour un jour « sans », c’était bien rempli quand même !
Le prochain vol, c’est vendredi, tôt le matin, pour éviter le trafic IFR… Peut-être le solo ? Keep in touch, d’ici-là, je vais réviser ma phraséologie radio sur X-Plane ;-)

Pas de solo aujourd’hui. Pourtant, il fait beau, mais le trafic est trop dense sur l’aéroport pour de tours de piste sereins. Les jets volant en IFR se posent en effet non-stop et c’est pas simple de faire de la radio. D’ailleurs, je ne serai pas très bon sur ce point-là aujourd’hui…

Quelques tours avec Michel, avec du vent un peu fort, je me sens particulièrement mauvais… Peut-être le fait de savoir que je ne volerai pas seul aujourd’hui ? M’enfin, ça passe quand même, je vous rassure… Mais on sent lorsque on est « dedans », et là, je suis un poil en retard partout. C’était p’têt bien qu’on fasse pas le solo aujourd’hui finalement !

Après ces 3 tours de piste, on va au-dessus de Saint-Cassien faire des décrochages. j’attendais ça depuis un moment, me demandant ce que les sensations allaient donner…

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici la procédure : Après être monté à 3000 pieds, on met le réchauffe carbu (histoire que le carburant ne gèle pas lorsqu’on sera au ralenti) et on coupe les gaz. Manche en arrière, l’avion est maintenu en palier coûte que coûte. Forcément, il perd de sa vitesse.

Arrive alors le moment où on entend une petite sonnerie, qui indique qu’on ne se trouve qu’à quelques noeuds du décrochage.

En temps normal, il faut alors remettre les gaz, rendre la main et laisser l’avion redescendre un peu pour qu’il reprenne de la vitesse.

Là, pour l’exercice, on a fait traîner au maximum.

les premiers coups, le décrochage a été contrôlé aux gaz. Pas de grandes sensations dans la mesure où le Cessna 152 s’arrête quasiment en l’air sans basculer ni sur l’avant, ni sur le côté…

En revanche, Michel me montre ensuite comment récupérer le décrochage « au manche » et sans remettre de gaz.

Là, par contre, c’est sportif !

Imaginez : l’avion est quasi arrêté, le nez vers le haut, la sonnerie est ininterrompue, lorsque on pousse le manche en avant. l’avion pique du nez, on se voit piquer vers le sol, puis redresser… Ça vaut les montagnes russes ! On en fera un chacun comme ça, avant de rentrer.

J’ai trouvé une vidéo, avec en prime une bascule sur le côté (ça, j’aurai pas aimé). Mais ça donne une – petite – idée du truc…

Pour finir, un petit encadrement (panne au-dessus du terrain) que Michel agrémentera d’une obligation de me poser court. ce qui fait qu’en plus de me poser sans moteur, je dois me poser avec les pleins volets (40° au lieu de 20 habituellement) et donc avec une pente bien plus prononcée qu’à l’accoutumée… Bon, je m’en sors, mais c’étaient encore des sensations nouvelles…

Pour un jour « sans », c’était bien rempli quand même !

Le prochain vol, c’est vendredi, tôt le matin, pour éviter le trafic IFR… Peut-être le solo ? Keep in touch, d’ici-là, je vais réviser ma phraséologie radio sur X-Plane ;-)

2 commentaires sur “Vol #11 : Décrochages !”

    marc
    mars 17th, 2010 at 6:37

    Et tu arriveras à te souvenir de tout ça ??? Va falloir pratiquer souvent !!

    Kakos1er
    février 24th, 2011 at 9:44

    Bien vu la vidéo, on voit bien le mouvement du manche. Quand même, c’est pas rien de voler, faut savoir en faire des choses!!

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