Après l’orgie de crèpes de la veille, le réveil est difficile. Mais si nous voulons profiter de cette belle journée de dimanche, mieux vaut se lever tôt ! Petit déj’, taxi, nous voici à l’aéroport de Quimper à 9h00.
Après la Bretagne, direction la Vienne et le Futuroscope...
La pré-vol faite, nous ne faisons pas les pleins. Il nous reste 3h00 d’autonomie après le vol d’hier et nous serons ainsi plus légers. Contact avec la tour, nous demandons si un transit par la côte plutôt qu’un direct Poitiers est possible. « A votre convenance », nous répond-on. Cool.
Nous choisissons la piste 10, et décollage vers la plage. Virage à gauche en direction du phare d’Eckmül, que nous avions visité il y a 5 ans.
2 minutes après décollage, voici déjà la plage...
A l’époque, en grimpant les marches, il nous avait semblé bien haut ! Il y a toujours chez nous une grande photo de Thomas debout sur la digue du phare. La digue n’a pas bougé mais Thomas se balade désormais à 1500 pieds au-dessus !
Le phare d'Eckmül en avion, c'est moins fatiguant qu'en montant les marches !
La suite du transit côtier est vraiment un enchantement, malgré le fait que le soleil soit mal orienté. Il faudrait refaire ce vol en fin d’après-midi ! Nous croisons de petites criques, des ports de pêches, la baie de Quiberon… Les voiliers sont scotchés sur une mer d’huile comme on en voit rarement en Bretagne !
La Bretagne vue du ciel est une pure merveille (bon, d'en bas aussi, bien entendu...)
Retour vers les terres. Quelques bâtiments remarquables, ciel couvert sur Nantes. Un front nuageux avec des tower-cumuls nous met au défi de passer. En IFR, on passerait au-dessus. En VFR, on pourrait se glisser entre la couche et ces nuages bourgeonnants, mais c’est risqué, du moins à notre avis… Nous préférons descendre à 1500 pieds dans la plaine Nantaise pour éviter l’affrontement.
Forterresses imprenables, les Tower-Cumulus nous forcent à descendre vers 1500 pieds...
Retour à 3500 pieds, l’arrivée sur Poitiers se fait avec un contrôle très détendu… Autorisés pour la 03 en base gauche, nous faisons une directe.
La piste de Poitiers offre 2350 mètres, c'est plus que suffisant pour s'amuser à se poser en douceur, à moins de vouloir prendre la bretelle au bout de 1000 m
La piste est longue, mais la bretelle se situe un peu avant le milieu. Je me pose donc assez court pour sortir sans avoir à remonter la piste. C’est une contrainte que je m’inflige et qui ne sert à rien, réflexion faite la prochaine fois j’allongerai mon arrivée pour profiter de cette belle piste et viser le « kiss », je n’en ai pas fait depuis un moment. Faut dire que je me pose sans cesse sur de nouvelles pistes et généralement en circuit court, ce qui n’aide pas ! (faut bien se trouver des excuses, parfois…).
Le vol, superbe avec le transit côtier, aura duré 1h50… Nous refaisons les pleins. Sur les deux vols, effectués pour l’essentiel à basse altitude, la conso reste raisonnable avec un honorable 45 l/h pour des moyennes de 240 km/h… En équivalent voiture, le temps de trajet est divisé par deux ou trois, sans compter le côté nettement plus reposant du vol, essentiellement au pilote automatique !
Même si ce Piper ne consomme pas d'huile, il faut penser à remettre de l'essence de temps en temps !
Sortie de l’aérodrome une fois F-GERM à l’abri sous sa bâche, le soleil nous réchauffe. Taxi, hôtel, puis visite du Futuroscope à partir de 13h. Les animations « dynamiques » en 3D avec les sièges qui bougent donnent des sensations assez proches de l’aéronautique, tant mieux, on reste dans l’ambiance ! Et puis, il faut bien acclimater Caro et Julie, demain, châteaux de la Loire au programme avec forcément quelques virages…
La Bretagne vue du ciel, c’est – très modestement – par ici :
Avion ou ULM, la passion de voler se partage !
je ne vois pas de légende à tes photos, est-ce un oubli ou un manque de temps. C’est bien dommage car une des propriétés vue du ciel me tente bien!