Olivier 24 Jan 2011 En vol...3 commentaires
J’ai repris l’entraînement sur le Piper avec Michel… Sorte de récompense après le PPL !
L’un n’empêchant pas l’autre, nous en avons profiter pour commencer la formation au vol de nuit.
Départ de Cannes à la nuit tombante, et évolutions à 2500 pieds en baie de Fréjus.
L’horizon se dilue, le ciel et la mer ont la même teinte. Quelques lumières, bateau ou villes subsistent ça et là…
J’ai les yeux fixés sur les instruments, faiblement éclairés. l’ambiance dans le cockpit est très sympa.

Vol de nuit signifie vol aux instruments. Ambiance Airbus à bord...

Michel me fait alterner virages à gauche, à droite, au taux standard (20° max).
Une fois en virage, on cale l’horizon artificiel de manière à garder un taux constant et surtout à éviter toute montée ou descente. Pas trop difficile mais il faut bien surveiller le centre de l’instrument pour ne pas faire une trajectoire « en vagues » montante et descendantes.
La vraie surprise vient u bout d’un moment, lorsque la nuit s’est faite noire et que les virages durent un peu plus longtemps. l’oreille interne s’habitue à la position du corps pendant le virage. lorsqu’on se remet en palier, ailes à plat, on est alors persuadé d »être penché ! Il faut se forcer à faire confiance à l’instrument, qui indique qu’on est bien à plat alors que nos sens disent le contraire. Perturbant, même si dans le cadre de l’exercice c’était rigolo.
Retour sur Cannes.
Les lumières sont nombreuses, trop même, c’est difficile de repérer la piste. Et encore, on connaît le coin par coeur ! Heureusement, des instruments sont là pour nous guider via des balises.
On s’aligne en 35, finale, je lâche les commandes pour faire une photo avec l’iPhone, puis posé tranquille…

La piste 35 de Cannes, la nuit... Pas si simple à repérer...

Le phare éclaire juste le morceau de piste devant nous, on comprend bien l’intérêt de se poser dans l’axe pour bénéficier des pointillés blancs ! Retour au parking en suivant les lignes jaunes et en repérant les osrties grâce aux différentes lumières colorées (bleues pour les taxiways).
Au final, une super expérience, que l’on va continuer puisqu’il faut 5 heures de formation pour avoir sa qualif vol de nuit.

Sur le Tarmac, l'atmosphère est différente également. J'aime bien...

3 commentaires sur “Premier vol de nuit”

    Iva
    janvier 27th, 2011 at 7:36

    Encore une nouvelle expérience…et je me doute bien que de nuit, ça doit encore être autre chose !

    kakos1er
    février 7th, 2011 at 9:00

    Ca doit être quand même un peu flippant, non ?? Voler aux instruments, encore, quand t’es en l’air , ça peut aller; mais alors, l’atterrissage !!!!? Oui, les instruments…, mais bon, on y voit rien quand même !!

    Olivier
    février 7th, 2011 at 9:33

    Ben si, on y voit un peu.. Y’a les loupiottes sur le côté de la piste, et ton phare éclaire péniblement deux pointillés blancs (si t’es bien au milieu de la piste). Ça oblige à bien garder l’axe ;-) Le pire, c’est encore sur le taxiway, y’a moyen de se perdre en roulant sur l’aéroport… Tu comprends mieux à quoi servent les mecs qui agitent leurs bras sur les aires de manoeuvre des aéroports internationaux…

Avion ou ULM, la passion de voler se partage !