Le côté théorique du brevet peut sembler rébarbatif, surtout s’i l’on considère les quelques 450 pages du manuel ajouté aux 200 pages du manuel de pilotage et au fascicule météo… Faut aimer lire et mémoriser des sigles !
Mais au-delà de cette première impression, on se rend compte que le manuel permet de découvrir tous les aspects d’un nouvel univers. Dans les premiers chapitres, l’accent est mis sur l’humain : comment s’élaborent les décisions, quels processus se mettent en place au moment de faire un choix, etc… Passionnant ! La suite alterne les chapitres très techniques, avec formules mathématiques (qu’on n’utilise pas en vol je suppose) et abbréviations toutes plus abstraites les unes que les autres, avec des pages plus simples à lire (heureusement !)
Une fois en vol, on se surprend à faire référence à ce qu’on a lu, ce qui est plutôt bon signe (signe que la mémoire fonctionne encore un peu mais surtout qu’on n’a pas perdu son temps !). Reste que nombre d’abréviations se mélangent encore sous mon crâne de novice, que la phraséologie globale est obscure (le simple fait de causer à la radio est déjà une épreuve mentale) et que tout cela demande encore une grosse concentration…
Pour ce qui est des documents officiels, j’ai pour l’instant l’usage du carnet de vol, sur lequel sont consignés les dates des vols, le tampon de l’instructeur et ma fonction (EP = élève pilote). La Check-List au milieu est à connaître et à effectuer systématiquement… Y’a plusieurs pages, sinon ce serait trop simple !
La casquette et la pochette sont facultatives, mais gracieusement offertes par l’Académie de l’Air. Sympa et toujours flatteur pour l’égo de l’apprenti pilote ;-)
Mon cher E.P, me voilà un peu plus documenté, informé et rassuré.
Envolée de gros baisers.
François
Tu as bien fait de nous renvoyer cette adresse, on avait zappé cet article !
Quand on se reverra, tu nous décriras les procédures d’appel.
On aime bien la casquette et la pochette ! :-))
Charly, India, Oscar !
Gege