Jeudi 14 juillet, la météo est annoncée excellente sur la France. Seul problème, l’aéroport de Toussus est limité d’accès en raison des cérémonies du 14 juillet et du défilé aérien qui lui est associé. Nous partons donc le mardi soir pour Le Mans.
La distance est courte mais la navigation pas si simple. Ciel bas et paysage uniforme sans le moindre repère une fois passé Chartres, heureusement qu’on croise de temps à autre une autoroute ou une antenne radio…
En revanche, il faut être vigilant avec les planeurs. Ceux-ci sont nombreux dans la région et semblent fâchés avec la radio et le transpondeur. Conclusion, le contrôle ne les identifie pas et nous en croisons plusieurs d’assez près. On passera même à proximité d’un remorqueur tirant son chargement, lui non plus n’ayant pas pris la peine d’établir un contact radio avec le service d’info. Une attitude difficile à comprendre tant la sécurité est améliorée par ces petits messages radio !
Croiser des planeurs (ou pire, des remorqueurs) évoluant sans contact radio semble un risque inutile... A quand une prise de conscience chez nos amis vélivoles ?
L’arrivée au Mans est sympa, avec le circuit en contre-point. Nous retrouvons avec plaisir Célia et Julien autour d’un énorme barbecue.
Le lendemain, Célia et Julien décident de profiter de notre passage pour se payer un petit vol autour des châteaux de la Loire. Un 14 juillet, visiter même par les airs les demeures royales passerait presque pour de la provocation ! Mais le spectacle est de qualité, malgré les nombreuses turbulences provoquées par les petits cumulus de beau temps. On se rend compte dans ce genre d’occasion que faire voyager des copains en avion est parfois moins facile que prévu, tant les mouvements de l’avion, auxquels on ne prête plus guère attention avec l’habitude, peuvent surprendre les passagers occasionnels… Pourtant, ça ne secoue pas plus que sur certaines mauvaises routes du haut-Var…
Retour sur Toussus le soir, l’aéroport étant de nouveaux accessible après les défilés aériens. Le vent est annoncé 8 à 14 noeuds, plein travers… Voilà une drôle de manière de saluer notre arrivée ! Je m’applique, manche à gauche et pédale enfoncée à fond à droite, ça oscille, je me bat fermement et je pose roue gauche, roue droite, roulette, impecc’… Yess ! Au final, 45 minutes pour un trajet Paris-le Mans, même en voiture de course spéciale 24h ils ne le font pas chez Audi ;-)
Quelques images, sans les châteaux qui font l’objet d’un précédent article… En revanche, vous apprécierez de reconnaître le circuit des 24 heures qui jouxte la piste ou encore la cathédrale de Chartres, cachée à l’ombre des nuages…
Avion ou ULM, la passion de voler se partage !
Ouaouh !! Les planeurs sont vraiment près !! faut ouvrir l’oeil ! La photo de la tour de contrôle est très sympa …
Quand je vois le piper arriver sur la piste en train de rouler, ça fait drôle, je nous revoie en train de marcher aux 3 croix y a deux ans à peine, et te voilà en train de rouler sur un aérodrome. ;-))