ODVole

L’aéroport de Gap est l’un de plus actifs de France : Parachutistes, ULM, avions, hélicos, ça tourne non-stop. Nous y avions posé les roues du Piper il y a deux ans. Mais j’avais jugé l’endroit assez difficile d’accès avec l’avion, circuit de piste serré au ras du relief et piste courte…

Ce vendredi 1er novembre, Julie et moi décidons d’aller manger au restaurant de l’aérodrome. Le VL3 décolle de Fréjus avec 60 litres dans les réservoirs, largement plus qu’il n’en faut… Montée à 6500 puis 7500 pieds pour passer au-dessus du relief et des gros nuages qui nous barrent la route. Descente vers 4000 pieds à Saint-Auban, Sisteron, puis intégration sur le circuit de Gap. Le tour de piste semble plus que large, limite trop long, et la finale ne procure aucun stress… Au lieu de viser le début de la bande bitumée, on vise le seuil, au 1/3 de la piste, avec un toucher des roues plus que doux… Rien à voir avec l’arrivée en Piper deux ans avant !

Un bon repas au « Looping » nous fait oublier le temps grisâtre. C’est ensuite reparti avec la mm facilité. Décollage depuis la mi-piste, montée à 8000 pieds au dessus des cumulus. Il fait presque nuit alors que nous sommes en milieu d’après-midi. Devant nous, c’est nuages et brume. Nous descendons vers Draguignan, et le paysage apparaît sous les 4500 pieds. On voit déjà la mer, un petit tour verticale terrain pour vérifier le sens du vent, tour de piste et posé… 50 min à l’aller, 45 au retour, le VL3 s’est acquitté de ce premier « voyage » sans faillir. La vitesse a tourné autour de 250 km/h avec des pointes à 280, la conso s’est limitée au strict minimum (une vingtaine de litres) et surtout, j’ai apprécie les atterrissages ultra-sécurisants. Pari réussi, on y retournera… Mais le prochain vol, c’est Montélimar, pour acheter du nougat ;-)