Olivier 17 Avr 2011 En vol...2 commentaires

100 heures de vol, ça valait bien un coucher de soleil aérien !

Ce dimanche, je suis à Cannes à 9h30. Cette journée ensoleillée promet d’être un peu spéciale, pour au moins trois raisons.

D’abord parce que je vais voler avec mon frangin, qui vient à l’aéroport pour la première fois. Grand voyageur, il a déjà pris maintes fois des avions légers en tant que passager, souvent dans des conditions météo difficiles, et n’a donc rien d’un novice. Comme c’est son anniversaire, je lui ai proposé de lui offrir un vol d’une heure vers Draguignan, histoire de voir sa région d’en haut…

Mais cette heure de vol n’est pas n’importe quelle heure de vol. C’est en effet ma 100ième heure de vol ! Je la réservais au départ pour Caro, qui a gentiment cédé sa place…

Deux frères en Cessna : Nous voilà donc parti avec le grand petit frère en place droite, 1,88 m dans un Cessna c’est déjà presque un exploit ! Il prend les commandes, est surpris par la réactivité de l’avion, mais s’y fait vite. Il est surtout rassuré de voir que c’est plus facile en vrai qu’au simulateur ! On passe Fréjus, le rocher de Roquebrune, retour sur Draguignan où il repère son appartement… Puis retour vers Cannes, passage verticale tour et là, il me demande un kiss-landing. Pression ? Même pas peur, on fait un beau toucher très doux, puis remise de gaz et nouveau tour de piste où le broth’ prend les commandes… Je reprend la main en finale et lui offre un second kiss totalement parfait. Bon, y’avait 10 noeuds de vent dans l’axe, ça aide, mais mission accomplie, ouf ;-)

Coucher de soleil : Le soir, retour à Cannes pour faire voler les enfants. Thomas s’offre un tour des îles complet (Îles de Lérins puis Île d’or à 500 pieds), tandis que Julie a droit au coucher de soleil vu d’avion. Trop contente, la miss en oublie de piloter pour photographier le paysage avec l’iPhone.

Ce dimanche aéronautique et émotionellement chargé s’achève à la nuit, avec l’envie de tirer un rapide bilan de ces 100 heures de vol.

Je commencerai par citer une phrase tirée d’un blog découvert avant mon passage dans le monde de l’aviation, qui disait que les 100 premières heures étaient les plus dures à obtenir. Je veux bien le croire, vu qu’elles contiennent un grand nombre d’heures d’instruction, parfois laborieuses, souvent exaltantes…

1. Formation : Au terme de ces 100 heures, j’ai appris à piloter un avion tout seul (premier lâché solo, seul à bord, avant même les 10 premières heures de vol), puis à évoluer de plus en plus loin autour de Cannes. Premier examen avec le Brevet de base, puis autorisation d’emport de passagers et premiers vols en famille ou avec les amis. Si l’aventure s’était arrêtée là, elle aurait déjà été pleinement réussie. Mais j’ai poursuivi la formation jusqu’au PPL, toujours sur Cessna, ce qui m’a donné les premières bases pour la navigation aérienne. Là, c’est plus sérieux. Est ensuite venu le temps de la formation sur un gros avion, le piper, rapide et confortable, qui doit emmener la famille en voyage. On le voit, l’évolution a été rapide mais ces 100 heures ne sont pas, loin s’en faut, un aboutissement. Elles sont pour moi la première marche vers quelque chose de vraiment nouveau, dont je ne connais pas vraiment encore la nature. Ce qui semble certain, c’est que le compteur n’a pas fini de tourner !

2. Statistiques : Mon carnet de vol (informatisé sous Filemaker Pro) permet de voir certaines statistiques intéressantes. Sur ces 100 heures, j’ai piloté 5 avions : 2 Cessna 150 (F-GHYA et F-BSHM), 2 Piper PA-28 (F-OIQZ à Tahiti et F-GERM) et un Tampico TB9 (F-GKBY). Le plus utilisé est logiquement l’avion avec lequel je me suis formé, mais la première et la 100e heure ont été passée sur Hôtel-Mike… Le Piper prendra sa revanche cet été, si la météo est avec nous…

3. Partage : J’ai également volé avec pas mal d’amis et de membres de la famille, qui ont été assez confiants ou inconscients pour voler à mes côtés : Caro, Thomas et Julie bien sûr, mais aussi François H, Barbara, Luna, Louis, Cédric, Iva, Adrien, Leïa, Marc, Patrick, Bernard, Sylvain, David et pour finir Nicolas… sans oublier à Tahiti Geneviève et François… Ça commence à faire une liste sympa, non ? Bien sûr, rien n’aurait été possible si Michel, « mon » instructeur, n’avait pas partagé sa contagieuse passion avec moi…

Allez, sur ce, profitez bien de vos vacances de Pâques et si vous voyez passer une cloche avec de grosses lettres peintes dessus, c’est p’têt bien un Cessna ou un Piper ;-)

2 commentaires sur “3 chiffres au compteur !”

    Geneviève et François
    avril 18th, 2011 at 2:22

    Sensationnel !
    Que de talents !
    Que de passion !
    Que de beauté !
    Bravo !

    Manu
    avril 18th, 2011 at 8:27

    Déjà 100 heures!
    Sans un accroc!
    Que te souhaiter de plus que de continuer à toucher les étoiles de si près!

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