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Calvi - Cannes on the Top, un bonheur rare...

Suite de la formation en Piper… Aujourd’hui, pas de texte technique, juste quelques lignes pour présenter deux vols sympa effectués en compagnie de Michel et d’autres pilotes en formation sur l’avion. Et oui, ce PA-28 Turbo à hélice à pas variable et train rentrant se mérite !

Premier vol remarquable, un Cannes-Calvi avec Yves, pilote de 77 ans qui a décidé de passer ses qualifications train rentrant, pas variable et turbo. Chapeau ! Décollage le matin, vers 11 h 30, je suis au commande. On suit l’itinéraire préconisé sur la carte, qui n’est pas en ligne droite. Le plafond est bas, mais Michel est pilote IFR alors on se lâche. Traversée de la couche et retour au soleil au-dessus des nuages au niveau 85 (8500 pieds). On distingue les plus hauts sommes de la Corse. le pilote automatique fait son boulot, ça permet de se concentrer sur la navigation. On entame la descente à 15 minutes de l’arrivée. Traversée de la couche de nuages en descente (vive le pilote auto !) et on revoit la mer… C’est dégagé sur Calvi, grâce aux montagnes sans doute. Approche pour une finale directe, la piste est large mais il y a du vent de travers. Je vois du coin de l’oeil Michel mettre la main sur le manche au cas où, mais ça pose proprement. Sur le tarmac, après 50 minutes de vol seulemetn, regarder les montagnes alentour et se dire qu’on est en Corse, ça fait une drôle d’impression !

Au retour, c’estYves aux commandes, ce qui me permet de surveiller la nav’ et de prendre quelques photos depuis la place arrière. A l’arrivée, le vent est fort. On hésite à prendre la 22 mais Yves et Michel optent pour la 17. Vent latéral fort, Michel aide un peu aussi, ça pose impec, bien joué Yves !

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Dans l’après-midi, nous retrouvons Nicole et Rolland qui se forment également. Nous partons pour Chambéry. Hélas, nous sommes partis trop tard et à proximité de Gap, nous décidons d’écourter pour ne pas faire un vol retour complet dans la nuit et la brume qu’on voit dans les vallées. On prend la direction de Barcelonnette, puis retour vers Cannes. Nous sommes au niveau 105 (10500 pieds) et la descente se fait depuis le Mercantour. Pilote automatique en mode attitude, je règle la descente à -500 pieds/minute pour soulager les oreilles de notre passagère. On passe les derniers sommets vers 5000 pieds, Cannes est bien trop proche. La bonne technique consiste à passer par le VOR de Cannes puis à continuer la descente en virage au-dessus de la mer. Mais comme je ne connaissais pas, je fais un détour par Fréjus (dans la brume) et rentre par le bord de mer. longue finale piste 17, vent droite 7 noeuds, ça passe tranquille. Et au final, on rapporte encore un peu d’expérience et de belles photos !

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Le lendemain, nous partons faire quelques évolutions en baie de Fréjus. Au menu, tests de pannes (du genre le train qui ne veut pas sortir). Instructif et facile. Sauf qu’au retour en vent arrière, Michel me refait le coup de la panne. Là, il faut réagir plus vite car on est dans le circuit. Ça passe, et l’atterrissage tout en douceur (facile, vent calme) conclut deux belles journées d’aviation légère…